I N T E R V E N T I O N

de M. Gheorghe Vergil SERBU

Sénateur, Groupe roumain de l’UIP

 

 

Chers collègues,

Monsieur le Secrétaire général,

 

Au nom de la délégation roumaine, je veux tout d’abord saluer l’initiative que l’UIP a eue de réunir les parlementaires présents ces jours aux Nations Unies pour l’ouverture de la 63e session de l’Assemblée générale.

 

Le Groupe interparlementaire roumain a toujours attaché une attention prioritaire aux activités que l’Union organise en coopération avec le système des Nations Unies. Nos parlementaires participent, de manière quasi-systématique, tant aux auditions parlementaires annuelles, que dans les délégations nationales aux réunions des organes des Nations Unies et aux conférences coïncidant avec les grands évènements de l’ONU.   

 

À présent, notre approche vise à renforcer l’action au plan national, c'est-à-dire à mieux intégrer les affaires des Nations Unies à l’ordre du jour du Parlement.

 

Dans ce but, on essaye d’adapter nos procédures et structures afin de valoriser davantage l’expertise des commissions permanentes et de promouvoir des partenariats entre celles-ci et les programmes et agences des Nations Unies présents en Roumanie.

 

L’exemple plus à l’aise pour moi est celui de la Sous-commission pour la population et le développement, dont je suis membre et qui a été créée l’année passée au sein de la Commission sénatoriale permanente pour l’éducation, la science, la jeunesse et le sport. La Sous-commission a réussi à établir un partenariat fructueux avec l’Office du Fonds des Nations Unies pour la Population, de Bucarest, ce qui nous à permis de promouvoir efficacement le binôme population-développement dans l’activité législative, budgétaire et de contrôle parlementaire, mais aussi de mieux nous insérer dans le dialogue international en la matière. J’ajouterais aussi que la Sous-commission, par l’entremise de son président, assure la représentation du Sénat roumain, sur bases de continuité, aux réunions internationales sur le VIH/SIDA.

 

J’ai donné cet exemple pour souligner combien est-il important de connaître et de partager de bonnes pratiques concernant l’approche parlementaire nationale des questions internationales. Et c’est la raison pour laquelle nous attendons avec le plus grand intérêt les résultats de l’enquête de l’UIP sur la manière dont les parlements du monde s’organisent pour s’attaquer aux grands thèmes de l’agenda onusienne.

 

Je vous remercie.