Le Forum des parties prenantes sur l’aide publique au développement

Rome, 12 - 13 juin 2008

Première session: L’alignement de l’assistance octroyée avec les stratégies nationales sur le développement: le rôle des parties prenantes au niveau national et locale.

 


 

Verginia Vedinaº

Membre du Sénat de la Roumanie

 

 

Monsieur le Président

Mesdames et Messieurs,

 

Je vous remercie chaleureusement pour l’opportunité de prendre part à cet événement qui prépare le Forum pour la coopération en matière de développement, qui se tiendra à New York. C’est un grand plaisir de me trouver aujourd’hui dans une compagnie tellement distinguée, parmi les plus importants acteurs dans le domaine de la coopération pour le développement, les parlementaires, les représentants de la société civile et des collectivités locales.

 

Dès son adhésion à l’Union européenne, la Roumanie est devenue état donneur d’aide publique au développement, et sa politique dans ce domaine vise notamment à soutenir les efforts pour la réduction de la pauvreté dans les états bénéficiaires.

 

Conformément à la loi en la matière, c’est le Ministère des affaires étrangères qui gère l’élaboration, la mise en œuvre et la coordination de la Politique nationale de coopération internationale sur l’aide au développement. Selon la pratique européenne, la Roumanie a élaboré, en respectant les dispositions de la Déclaration de Paris de 2005 sur l’efficacité de l’aide au développement, la Stratégie nationale sur la politique de coopération internationale en matière de développement, qui établit comme priorités thématiques: le développement économique, la consolidation de la démocratie et de l’état de droit, la bonne gouvernance, l’éducation, la santé, le développement des infrastructures et la protection de l’environnement, et comme priorités géographiques les états de l’Europe orientale, des Balkans occidentaux et du Caucase du Sud. 

 

En 2007, les principaux états bénéficiaires d’aide au développement ont été la République de Moldova, la Géorgie et la Serbie.

 

Quant à la coopération entre le Ministère des affaires étrangères et le Parlement de la Roumanie, je voudrais mentionner quelques initiatives prévues pour cette année, avec la participation et l’appui du Parlement de la Roumanie:

 

v      Le Ministère des affaires étrangères de la Roumanie et le Programme des Nations Unies pour le Développement ont lancé le 24 avril le Programme pour la consolidation de la capacité institutionnelle, la sensibilisation de l’opinion publique et l’éducation dans le domaine de l’aide au développement. Le programme se déroulera jusqu' à la fin du 2009, et aura comme bénéficiaires les fonctionnaires du Ministère des Affaires étrangères et d’autres ministères compétents, le Parlement, les organisations non gouvernementales impliquées dans des projets d’aide au développement, les universités et les instituts de recherche, le secteur privé et les médias.

 

v      Le Directeur Général pour le développement de la Commission Européenne, M. Stefano Marsevirsi, va rendre une visite en Roumanie. À cette occasion, l’on envisage une réunion commune avec les représentants des commissions parlementaires des affaires européennes, des affaires étrangères, et de budget et des finances, respectivement.

 

v      Le Parlement de la Roumanie, ainsi que tous les acteurs qui sont engagés dans ce domaine seront invités à prendre part aux événements qui auront lieu à Bucarest le 16 octobre prochain, à l’occasion de la Journée des Objectifs du Développement du Millénaire;

 

v      Le Parlement sera invité à participer, les 16 et 17 novembre prochain, aux Journées Européennes pour le Développement, événement dont le thème sera cette année la gouvernance locale ; la même initiative a été prise en 2007 aussi, à l’occasion des Journées Européennes pour le Développement, qui se sont tenues à Lisbonne.

 

Parmi les principaux objectifs pour 2008, l’on envisage l’accroissement du budget destiné à atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire pour que la Roumanie s’approche des engagements pris en tant qu’état membre de l’Union européenne, ainsi que le renforcement de la capacité institutionnelle au niveau des institutions gouvernementales et non gouvernementales, et la sensibilisation publique sur la nécessité de fournir l’aide publique aux états moins développés.

 

Au-delà de ces initiatives, en vertu de la compétence de contrôle parlementaire, inhérente à un corps législatif et stipulée dans la loi suprême, nous devons identifier les mécanismes les plus adéquats pour valoriser cette prérogative constitutionnelle. C’est pour cela que nous devons exercer un contrôle parlementaire, en vue de veiller au bon accomplissement des engagements pris par la Roumanie en cette matière.  

 

Merci pour votre attention!