118e Assemblée de l’Union interparlementaire et réunions connexes

Le Cap, 12 - 18 avril 2008

Treizième Réunion des femmes parlementaires

 

 

 

Point 4 :        Contribution de la Réunion des femmes parlementaires aux travaux de la 118e Assemblée

 

THEME 2 :      PROTECTION ET RESPECT DES DROITS DE L’HOMME DES TRAVAILLEUSES  MIGRANTES

 

 

Paula Maria IVÃNESCU

Sénateur

Groupe roumain de l’Union interparlementaire

 

 

Madame la Présidente,

Chères collègues, 

 

Mon nom est Paula IVÃNESCU et je suis membre de la Commission pour le travail, la famille et la protection sociale du Sénat de la Roumanie.

 

Puisque le temps dont nous disposons est limité, et par souci d’efficacité, je ferai quelques brefs commentaires en guise de contribution au projet de résolution de la Troisième Commission.

 

Premièrement, il est important d’offrir aux jeunes, y compris dans les écoles, des données et des informations pertinentes sur la migration du point de vue opportunités et risques, en attachant une attention particulière aux droits de l’homme et aux vulnérabilités spécifiques des filles et femmes migrantes.

 

Vu que la mobilité est devenu un trait définitoire du monde contemporain, les jeunes doivent être bien munis car, une fois adultes, ils seront beaucoup plus mobiles par rapport à leurs parents.

 

Deuxièmement, la résolution recommande un réexamen plus compréhensif des migrations et une analyse plus approfondie des causes et conséquences. Mais, pour ce faire, l’on a besoin aussi de données ventilées par sexe, qui à présent sont loin d’être suffisantes.   

 

Troisièmement, pour ce qui est de la coopération interparlementaire, mon commentaire est le suivant :   

 

Les débats, dans des forums parlementaires comme le nôtre, qui traitent de la migration, y compris celle des femmes, ainsi que les documents y adoptés, ne peuvent s’attaquer à ce sujet que de manière assez générale.

 

C’est la raison pour laquelle, de manière complémentaire, nos parlements devraient promouvoir une coopération ciblée, soucieuse des particularités du phénomène, y compris du point de vue genre. Dans ce but, le thème de la migration devrait être inclus sur l’agenda du dialogue parlementaire - en particulier au niveau des groupes d’amitié ou des commissions spécialisées - entre pays se situant au long de divers couloirs de migration. 

 

Si l’on opte pour des instances parlementaires spécialisées en migration, comme la résolution nous le propose, il faut leur assurer aussi une réelle perspective de genre, en veillant à ce qu’elles comprennent tant des hommes que des femmes parlementaires et qu’elles travaillent en partenariat étroit, le cas échéant, avec les commissions pour l’égalité de chances.

 

Je vous remercie de votre attention.